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Faut-il paniquer face aux failles de sécurité ?

Faut-il vraiment paniquer face aux failles de sécurité ? 

Faut-il vraiment paniquer face aux failles de sécurité

Faut-il vraiment paniquer face aux failles de sécurité ? Réalité, exemples concrets, et bon sens

Faut-il vraiment paniquer face aux failles de sécurité ? Entre réalité, marketing et bon sens

Chaque semaine, une nouvelle alerte sécurité débarque. CVE critique par-ci, 0-day par-là. Sur Windows comme sur Linux, le mot « faille » déclenche immédiatement une chasse aux patchs, des nuits blanches en entreprise… et parfois des achats précipités de solutions de sécurité.

Mais faut-il vraiment s’affoler ? Est-on en danger immédiat ou juste en train d’alimenter un écosystème qui capitalise sur la peur ?


C’est quoi, une faille de sécurité ?

Une faille de sécurité, ou vulnérabilité, est une faiblesse dans un système, un logiciel ou un protocole qui peut permettre à un acteur malveillant de compromettre :

  • La confidentialité (accès à des données)
  • L’intégrité (modification non autorisée)
  • La disponibilité (mise hors service d’un système)

Mais attention :

❗ Une faille n’est pas automatiquement exploitable.
Il faut que plusieurs conditions soient réunies :

  • La version vulnérable doit être présente
  • Elle doit être accessible à l’attaquant
  • Il doit exister un code d’exploitation (exploit)
  • L’attaquant doit pouvoir agir avant que la faille ne soit corrigée

Cas concrets : Windows vs Linux

Exemple 1 — Windows : Faille PrintNightmare (CVE-2021-34527)

Microsoft a alerté en 2021 sur une faille critique du spouleur d’impression qui permettait à un utilisateur distant d’exécuter du code à distance.

🔹 Réalité :

  • Exploitable uniquement si le service était activé
  • Sur de nombreuses machines, le spouleur n’est actif que sur les postes utilisateurs, pas les serveurs critiques
  • Patch publié rapidement, mais des POC ont circulé très vite sur GitHub

🔹 Analyse :
Si tu désactives ce service sur tes machines non imprimantes, le risque est nul.

Exemple 2 — Linux : Sudoedit (CVE-2023-22809)

Cette faille permettait à un utilisateur local malveillant d’obtenir des privilèges root via la commande sudoedit, en manipulant des liens symboliques.

🔹 Réalité :

  • Exploitable localement uniquement
  • Nécessite un accès au compte utilisateur
  • Corrigé dans les versions récentes de sudo

🔹 Analyse :
Un serveur bien configuré avec un accès SSH restreint et des utilisateurs non privilégiés n’était pas réellement à risque.


La cybersécurité, un business de la peur ?

La peur vend.

Derrière chaque vulnérabilité médiatisée :

  • Un éditeur de solutions de sécurité qui propose de “réduire votre surface d’attaque”
  • Un rapport qui « prouve » que 97% des entreprises sont vulnérables
  • Un service managé qui vous promet une tranquillité absolue contre un abonnement mensuel

Exemple : L’effet buzz des CVE

Certains chercheurs publient des CVE sur des outils obscurs ou peu utilisés, uniquement pour :

  • Booster leur visibilité
  • Pousser leur scanner de sécurité maison
  • Générer des backlinks vers leur blog

Faille ≠ alarme rouge immédiate

La majorité des vraies intrusions ne passent pas par des failles logicielles complexes, mais par :

  • 🟠 Des mots de passe faibles (admin/admin, 123456)
  • 🟠 Du phishing avec pièce jointe piégée
  • 🟠 Des erreurs de configuration (rsync ouvert en écriture publique…)
  • 🟠 Des services laissés accessibles sans authentification

Ce n’est pas la complexité du vecteur qui réussit l’attaque, c’est sa simplicité.


Bonnes pratiques : la sécurité raisonnée

Voici ce qu’un admin système (Linux ou Windows) devrait faire au lieu de paniquer à chaque alerte CVE :

Action Pourquoi c’est utile
🔄 Mettre à jour régulièrement Corrige automatiquement les failles connues
🚫 Désactiver les services inutiles Moins de surface d’attaque (ex: smb ou rpcbind)
🔐 Mettre en place un MFA (authentification à deux facteurs) Protège même si un mot de passe fuit
🧱 Séparer les réseaux internes et publics Évite que toute une infra tombe via une seule faille
👨‍🏫 Former les utilisateurs au phishing Réduit les compromissions par négligence humaine

Linux et Windows : même combat, autres méthodes

OS Risques typiques Défenses
Windows Phishing, macros Office, RDP mal sécurisé GPO, Defender, isolation des sessions
Linux Failles de daemons exposés, sudo mal configuré Firewalld/iptables, AppArmor/SELinux, auditd

Aucune plateforme n’est invulnérable. Mais sur les deux, la bonne hygiène système et la réduction du périmètre exposé restent les meilleures armes.


Et les outils automatiques dans tout ça ?

Certains scripts ou outils promettent de scanner toutes les CVE d’un système (ex : lynis, clamav, vulners, ou même Windows Security Scanner).
Ils peuvent aider, mais ne doivent pas dicter la panique. Beaucoup d’alertes sont inutiles, ou nécessitent un contexte très spécifique.

Un bon professionnel filtre, priorise, et agit avec méthode. Pas avec fébrilité.


Conclusion : lucidité, pas paranoïa

Le monde ne va pas s’effondrer à chaque CVE critique.
La cybersécurité efficace ne se base ni sur la peur, ni sur la communication anxiogène. Elle repose sur des :

  • Décisions techniques raisonnables
  • Procédures bien établies
  • Capacités à répondre, pas à réagir en panique

Rester calme face aux vulnérabilités, c’est être pro.
Et c’est ce qui sépare un technicien d’un pompier numérique débordé. Donc, Faut-il paniquer face aux failles de sécurité ? La réponse est NON ! Pas toujours.


Tu veux aller plus loin ?

💡 Quelques outils recommandés pour évaluer calmement ton exposition :

  • trivy (Linux/Docker) : analyse de vulnérabilités dans les containers
  • OpenVAS / Greenbone : scanner réseau open source
  • Windows Security Baseline : recommandations Microsoft pour renforcer les postes
  • osquery : interrogez vos systèmes comme une base de données

Reset de mot de passe Windows

Reset de mot de passe Windows

Reset password WindowsReset mot de passe Windows

Il existe plusieurs logiciels tiers conçus pour réinitialiser les mots de passe Windows perdus. L’un des logiciels les plus connus est « Offline NT Password & Registry Editor« . Voici une procédure générale pour utiliser ce type de logiciel :

Téléchargement et création d’un support de démarrage

– Téléchargez le logiciel sur un autre ordinateur fonctionnel ici.

– Créez un support de démarrage, comme une clé USB bootable, en utilisant l’ISO téléchargée.

 

Démarrage à partir du support de démarrage

– Insérez la clé USB ou le support que vous avez préparé dans l’ordinateur dont vous souhaitez réinitialiser le mot de passe.

– Redémarrez l’ordinateur et accédez au BIOS ou au menu de démarrage pour sélectionner le support de démarrage que vous avez créé.

 

Utilisation du logiciel pour réinitialiser le mot de passe

– Une fois démarré à partir du support, suivez les instructions du logiciel. Habituellement, il vous permettra de localiser le compte utilisateur pour lequel vous souhaitez réinitialiser le mot de passe.

– Suivez les étapes du logiciel pour réinitialiser le mot de passe ou supprimer le mot de passe du compte utilisateur spécifié.

 

Redémarrez et accédez au compte

– Après avoir terminé le processus de réinitialisation du mot de passe, redémarrez l’ordinateur normalement.

– Connectez-vous au compte utilisateur sans mot de passe ou utilisez le nouveau mot de passe que vous avez défini.

 

Il est essentiel de noter que l’utilisation de logiciels tiers pour réinitialiser les mots de passe peut comporter des risques. Assurez-vous d’utiliser des outils fiables provenant de sources réputées, et n’oubliez pas que cette méthode peut ne pas fonctionner sur toutes les versions de Windows ou sur des configurations particulières.

KERNEL_DATA_INPAGE_ERROR

Windows KERNEL_DATA_INPAGE_ERROR
BSoD KERNEL_DATA_INPAGE_ERROR
Windows – KERNEL_DATA_INPAGE_ERROR

BSoD ou l’Écran bleu de la mort

L’erreur 0x00000007a (KERNEL_DATA_INPAGE_ERROR) est généralement provoquées lors du fonctionnement du système de registre qui contient des erreurs ou si certains fichiers système sont manquants ou endommagés ces problèmes d’erreur sont le signe d’un système pas en bon état. Les erreurs 0x00000007a sont causés d’une manière ou d’une autre par des fichiers système.

Dans une console administrateur (cmd) entrez les commandes suivantes :

Scan les fichiers système, détecte les fichiers corrompus et les répare (nécessite le CD Windows)

sfc /scannow

Réparer le MBR – Master Boot Record (ici sur c:)

bootsect /NT60 c:\

Vérifier la partition du disque dur (ici c:) nécessite un redémarrage de la machine.

chkdsk c: \f \r

Windows a 30 ans, un symbole de l’informatique grand publique

Windows a 30 ans

Windows, c’est la pierre angulaire de l’informatique grand publique. Un pilier central ayant été posé il y a trente années de cela, le 20 novembre 1985 par une jeune société appelée Microsoft. Aujourd’hui, des centaines de millions de foyers sont équipés d’une version du système d’exploitation. Retour sur un symbole.

C’est donc le 20 novembre 1985 que le digne successeur du non-moins célèbre MS-DOS fit son apparition. Causant un véritable sursaut au sein de la communauté informatique se résumant alors à une poignée de privilégiés. Windows marquera le début d’une ère nouvelle amorçant le développement et l’expansion d’un univers qui encore aujourd’hui ne cesse de s’étendre.

Windows 1.0 en bon premier de lignée a donc engendré de multiples versions avant d’arriver à l’actuelle et ultime Windows 10. Si en soit, le lien de parenté ne se distingue plus très facilement, les indices se cachent comme bien souvent dans les détails : les barres de défilement, les menus déroulants, les icônes, boîtes de dialogues sans même parler des logiciels MSPaint ou WordPad.

Des éléments qui font partie intégrante du paysage informatique et qui, en cas d’absence au sein d’une interface pourraient aujourd’hui provoquer l’indignation, l’incompréhension. Mais autrefois, avant Windows 1.0, il fallait faire sans. Il fallait aussi se passer de souris et privilégier les lignes de commandes.

Désormais, le pointer et cliquer deviendrait la norme. Avec ce nouveau périphérique de navigation, MacIntosh et Microsoft ont révolutionné l’approche de l’informatique. En cette année 1985, trois grands acteurs sont alors sous les projecteurs : IBM, Apple et Microsoft, dorénavant les trois concurrents principaux dans le monde de l’informatique de masse.